chronique

Les phases de l’inflammation

Aigu et chronique sont des termes couramment utilisés pour désigner la durée du problème, donnant des informations inexactes sur le stade réel de l'inflammation.  La progression d'une inflammation aiguë à une inflammation chronique peut résulter d'une blessure persistante ou de facteurs individuels tels que le diabète, l'utilisation de corticostéroïdes, des troubles sanguins, etc.


(1) Gonflement aigu


Il s'agit d'un type de réponse fondamentale de l'organisme aux maladies et aux blessures.  Elle se caractérise par les signes classiques de douleur, chaleur, rougeur et gonflement.  L’inflammation est un élément clé du système de défense de l’organisme, une réponse protectrice indispensable du système d’autodéfense de l’organisme.  D'innombrables causes (piqûre de moustique, une écharde, une infection virale, une ecchymose, un os cassé) peuvent déclencher une réaction inflammatoire et envoyer des cellules et des produits chimiques sur le site pour réparer les dégâts.


Le gonflement aigu est de courte durée et ne dure que quelques jours.  Si elle dure plus longtemps, on parle d'inflammation chronique.  L'inflammation chronique peut durer des semaines, des mois ou plus.


(2) Réparation et Régénération


Dans cette phase, des cellules spéciales pénètrent dans la zone du tissu endommagé et commencent à construire de nouveaux tissus.  La phase subaiguë est le moment de la guérison et de la réparation.  De nouvelles fibres de collagène se déposent de manière désorganisée sous la forme d'une cicatrice et il existe des liens faibles entre chaque fibre.  Ce nouveau tissu est fragile et doit être manipulé avec précaution car il peut être facilement blessé.


(3) Remodelage et Maturation


Au fur et à mesure que le processus de guérison se poursuit, le tissu commence à se remodeler, à se renforcer et à améliorer son organisation cellulaire.  Les signes d'inflammation sont absents et le tissu cicatriciel commence à mûrir.  La maturation fait référence à la croissance des fibroblastes en fibrocytes et le remodelage fait référence à l'organisation et au rétrécissement des fibres de collagène le long des lignes de stress.  Il y a moins de formation de nouveau collagène, mais une organisation accrue des fibres de collagène et des liens plus forts entre elles.

Afin de déterminer si l'état de la blessure est au stade inflammatoire aigu, subaigu ou chronique, une évaluation en ostéopathie adéquate est nécessaire pour bien cibler les mécanismes en cause. L'évaluation doit inclure un balayage visuel, des tests musculaires actifs, des tests passifs d'amplitude de mouvement et des tests musculaires isométriques résistés, et la palpation de la structure impliquée.

Laurent-Olivier Galarneau D.O.

Ostéopathe

Références:

Germolec, D., et al. Markers of Inflammation. Methods of Molecular Biology. 2018;1803:57-79.

Guo, S., et al. Factors affecting wound healing. Journal of Dental Research. 2010;89(3):219-29.

Gabay, C., et al. Acute-phase proteins and other systemic responses to inflammation. New England Journal of Medecine. 1999;340(6):448-54.

Voyer, G. Osteo-Articular Pumping Theory. October 2022.

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Les informations, y compris, mais sans s'y limiter, les textes, graphiques, images et autres éléments contenus sur ce site web sont uniquement à titre informatif.  Aucun élément de ce site n'est destiné à se substituer à un avis médical professionnel, à un diagnostic ou à un traitement.  Demandez toujours l'avis de votre médecin ou d'un autre fournisseur de soins de santé qualifié pour toute question que vous pourriez avoir concernant un problème de santé ou un traitement. Avant d'entreprendre un nouveau régime de soins de santé, ne négligez jamais l'avis d'un professionnel de la santé ou ne tardez pas à le demander à cause de quelque chose que vous avez lu sur ce site

Je veux me sentir mieux…hier!

Si vous êtes une personne aux prises avec des problèmes de santé chroniques, vous savez exactement ce que vous ressentez. Vous reconnaissez vos symptômes mieux que quiconque. Mais la plupart des gens feront n'importe quoi à tout moment pour se sentir mieux.

Nous avons été amenés à croire que ne pas avoir de symptômes est un signe de santé. Les solutions qui se présentent à nous passent par l’achat d’un supplément, une médication prescrite par un médecin, une modification de notre alimentation, un programme d’exercices, des soins chez des professionnels, etc. Mais est-ce que nous devrions nous sentir mieux peu de temps après, n’est-ce pas?! Pas toujours.

Lorsque vous travaillez pour améliorer votre santé à long terme, votre corps doit retrouver son chemin. D'un certain état de chaos à un état d'équilibre.

Votre corps change et bouge tout le temps. Votre corps travaille pour reconstruire une base à partir duquel l'énergie humaine et la physiologie s'écoulent. Dans les premières étapes du processus de guérison, l'énergie est précieuse et limitée. Il faut réapprendre à être avec son corps, avoir confiance qu'il peut guérir et développer la cohérence pour le rencontrer là où il se trouve avec ce dont il a besoin. Souvent, c’est un processus que la plupart des gens apprennent pour la toute première fois.

Au fur et à mesure que votre corps guérit grâce à un soutien et à la création d'un équilibre, les symptômes nous guident petit à petit, mais disparaissent également avec le temps. Parfois, dans les premiers stades de la guérison, ces mêmes symptômes peuvent s'aggraver avant de s'améliorer. Ne les poursuivez pas, reconnaissez-les. Permettez-leur de vous guider vers le développement d'une meilleure compréhension de la façon dont les choses que vous faites dans votre vie vous soutiennent ou pas.

Parfois, et le plus souvent, on peut se sentir moins bien avant de se sentir mieux. Ça fait naturellement partie du processus. L'énergie est dirigée vers nos organes, tissus, biochimie et système nerveux. La guérison est le travail du corps et cela nécessite de l'énergie pour récupérer.

La plupart des gens dépensent sans le savoir leur énergie à essayer de se sentir mieux jour après jour - faire, faire, faire!! En réalité, le corps ne veut rien de plus que simplement être.

La clé est de se calmer suffisamment pour écouter et observer, reconnaître ce qui ne fonctionne pas et ce qui fonctionne, réagir de manière appropriée en fournissant davantage de ce qui soutient et guérit vraiment - repos, ressourcement, écoute. Ainsi, donnant à votre corps, ce dont il a besoin.

Laurent-Olivier Galarneau D.O.

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Le manque d'appétit au réveil.

La plupart des gens sont occupés et stressés. Chaque jour présente des défis et des préoccupations qui requièrent de l’énergie. Cette énergie que vous dépensez est rarement reconstituée quotidiennement ce qui peut expliquer l’émergence de la fatigue chronique et des troubles reliés à l’anxiété et au sommeil.

 

En général, on se réveille avec de l’appétit. Pour la majorité, le réveil se fait sans nécessairement ressentir la faim. Vous ne mangez pas parfois jusqu’à l’heure du dîner. Pour d’autres, c’est l’appel de la caféine, la rentrée au travail, la salle d’entraînement, déposer les enfants à la garderie, etc.

 

Que ça vous affecte ou pas, je vous mets en garde! Choisir de ne pas manger le matin peut être une recette chaotique pour votre santé à long terme. La perturbation de la régulation de la glycémie et l’activation des hormones de stress (adrénaline, cortisol) contribueront à la base de ralentir et de changer votre santé métabolique.

 

Le manque d’appétit le matin est un signe important que votre corps est sous l’effet du stress. On ne veut pas se nourrir quand le lion est toujours après nous! Pour renverser la situation, le but ne serait PAS de recourir au café, à des exercices ou tout simplement de jeûner. Le but premier serait de supporter l’organisme le plus rapidement possible. De créer des bonnes habitudes pour votre journée.

 

Donc, commençons par identifier POURQUOI vous n’avez pas d’appétit le matin…

 

Certaines hormones de stress suppriment votre appétit en seulement quelques secondes après qu’une réponse de stress débute. En d’autres mots, vous brûlez la chandelle par les deux bouts à chaque seconde, chaque jour et vous courez tout le temps. Arrêter pour manger n’est pas une priorité.

 

Vos glandes surrénales (adrénaline, cortisol) travaillent tout le temps et, à cause de votre état de stress chronique, votre foie et muscles ne peuvent pas faire des réserves de glucose ce qui rend difficile la régulation de la glycémie et la conversion de l’hormone thyroïdienne pour produire de l’énergie adéquatement.

 

Votre objectif est d’interrompre RAPIDEMENT le cycle. Le seul moyen qui est efficace est de nourrir votre organisme.

 

Des petits repas légers comme un « smoothie », une tasse de bouillon (poulet) et un fruit, sont deux solutions simples pour rétablir votre énergie et de vous préparer pour la journée.

 

·      Mangez votre premier repas dans les 30 premières minutes de votre journée;

·      Constituez TOUJOURS vos repas avec des glucides, protéines et des lipides;

·      Soyez constants jour après jour;

·      Ne vous entraînez pas le matin sans manger;

·      Le plus possible, buvez votre café APRÈS votre premier repas.

Laurent-Olivier Galarneau D.O.

Références:

Mathieson RA, Walberg JL, Gwazdauskas FC, Hinkle DE, and Gregg JM. The effect of varying carbohydrate content of a very-low-caloric diet on resting metabolic rate and thyroid hormones. Metabolism. 1986. 35(5):394-398.

Marieb N. E., Hoehn N. K., Human Anatomy and Physiology, 2016, 10e édition. 

R. Josh, R. Jeanne. Adapted from related article topic on IG

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