Personne n'est « malade » parce qu'il a consciemment choisi d'être malade.
Cependant, si vous voulez vraiment avoir un impact sur l'état de votre physiologie, vous devez en prendre conscience.
Vous devez réaliser ce que vous avez fait inconsciemment pour pouvoir commencer à changer.
Au fil des ans, en tant qu’ostéopathe et tout en poursuivant mon propre cheminement personnel, je comprends mieux aujourd’hui, avec une vision plus globale, pourquoi quelqu’un peut être en santé ou pas.
En bref, cela revient à nos propres systèmes de croyances personnels, qui ont été formés au cours de nos expériences de vie. Certains d’entre nous sont conscients de ces réalités et d’autres pas.
Le système immunitaire, l'appareil émotionnel, l'appareil hormonal et le système nerveux font partie intégrante du même système.
Ils sont un tout. Ils agissent toujours ensemble.
Toujours.
Malheureusement, cette façon de comprendre l’être humain n’est pas toujours enseignée ou même respectée dans notre système de santé et, en conséquence, la société accorde beaucoup d’importance au corps physique qui est considéré comme une sorte de conformité.
Nous évitons comme des fous les choses qui nécessitent le plus d'attention, car elles sont les plus difficiles à affronter.
Mon objectif principal en tant que professionnel de la santé est d’aider les gens à retrouver le chemin de la santé par une approche manuelle que vous connaissez bien, l’ostéopathie. Souvent, suite à un soin, une prise de conscience peut donner aux gens l’occasion d’agir de manière positive sur la santé (changer des habitudes de vies, commencer à se donner plus de temps, etc.) Avec l’ostéopathie, je suis en mesure de libérer les tensions musculo-squelettiques, entre autres, afin que le corps puisse mieux équilibrer la posture.
Avec cette prise de conscience, vous devenez davantage responsable de votre santé.
Toujours.
Laurent-Olivier Galarneau D.O.
AVIS DE NON-RESPONSABILITÉ : CE SITE WEB NE FOURNIT PAS DE CONSEILS MÉDICAUX
Les informations, y compris, mais sans s'y limiter, les textes, graphiques, images et autres éléments contenus sur ce site web sont uniquement à titre informatif. Aucun élément de ce site n'est destiné à se substituer à un avis médical professionnel, à un diagnostic ou à un traitement. Demandez toujours l'avis de votre médecin ou d'un autre fournisseur de soins de santé qualifié pour toute question que vous pourriez avoir concernant un problème de santé ou un traitement. Avant d'entreprendre un nouveau régime de soins de santé, ne négligez jamais l'avis d'un professionnel de la santé ou ne tardez pas à le demander à cause de quelque chose que vous avez lu sur ce site.
Est-ce que vous récupérer adéquatement de votre entraînement, votre sortie de course à pied ou même votre heure de Pilates ?
Selon mon expérience, la plupart des gens n’évaluent pas proprement les effets d’un entraînement sur leurs habiletés à récupérer. Trop souvent, une attention importante est placée sur la façon de bouger, des impacts sur notre posture et l’alimentation pour être mieux. Le plus grand obstacle, qui est rarement pris en considération, est l’entraînement lui-même.
Si vous êtes souvent fatigués, votre corps est peut-être enfermé dans un cycle de stress et votre entraînement peut en être la cause.
Rappelez-vous que dans cet état, votre énergie est déjà fortement en déficit et que votre corps a du mal à la générer. Sans récupération appropriée, votre corps ne peut pas se régénérer, se reconstituer. Quand on sent que notre énergie est à la baisse, souvent de diminuer notre volume d’entraînement est une solution qui fait plus pour votre corps. Si vous remarquez que vous êtes épuisés, que vous ne dormez pas bien ou que vous perdez du poids trop rapidement…vous ne récupérez pas de votre entraînement !
Pour éviter de sacrifier la santé de votre métabolisme, voici quelques moyens pour optimiser votre récupération (gardez à l'esprit que cela variera pour tout le monde):
· Donnez-vous le temps de récupérer entre les séances d'entraînement ;
· Donnez-vous 2 jours de congé par semaine de tout mouvement supplémentaire autre que la vie elle-même (épicerie, travail, ménage, amener les enfants au parc, etc.) ;
· Prenez le temps de vous étirer. Cela peut être fait avant ou après l'entraînement ou la nuit avant le coucher et en fin de journée ;
· Obtenez un soin en ostéopathie périodique pour résoudre certaines de vos restrictions. Cela peut aider à créer plus d'équilibre dans votre quotidien ;
· Faites des exercices respiratoires après l'entraînement ou avant de vous coucher pour aider votre système nerveux à retrouver son état d'équilibre et à sortir de l'état «de survie».
Cela revient toujours à l'équilibre et à la rencontre de votre corps là où il se trouve. Avec certaines prises de conscience, vous pouvez et pourrez atteindre un niveau de santé que vous n'auriez jamais imaginé auparavant.
Laurent-Olivier Galarneau D.O.
AVIS DE NON-RESPONSABILITÉ : CE SITE WEB NE FOURNIT PAS DE CONSEILS MÉDICAUX
Les informations, y compris, mais sans s'y limiter, les textes, graphiques, images et autres éléments contenus sur ce site web sont uniquement à titre informatif. Aucun élément de ce site n'est destiné à se substituer à un avis médical professionnel, à un diagnostic ou à un traitement. Demandez toujours l'avis de votre médecin ou d'un autre fournisseur de soins de santé qualifié pour toute question que vous pourriez avoir concernant un problème de santé ou un traitement. Avant d'entreprendre un nouveau régime de soins de santé, ne négligez jamais l'avis d'un professionnel de la santé ou ne tardez pas à le demander à cause de quelque chose que vous avez lu sur ce site.
Dans la première partie, j’aborderai l’influence du syndrome du côlon irritable (SCI) sur le tonus des muscles abdominaux et du diaphragme, les douleurs lombaires et pelviennes et la mâchoire.
Les symptômes communiquent-ils entre eux ?
Les muscles abdominaux jouent un rôle bien important dans la stabilité de la colonne vertébrale mais aussi sur la pression de la cavité abdominale. Quand une personne est affectée par le SCI, le mécanisme de stabilité de la colonne vertébrale ne fonctionne pas proprement. Je prends en exemple la digestion après un repas.
Je vous explique.
Quelques heures après l’ingestion d’aliments, le diaphragme se contracte et les muscles abdominaux « au-dessus » du nombril se relâchent. Par la suite, la cavité abdominale se gonfle et peut provoquer des crampes souvent douloureuses. Dans des conditions normales, on observe un relâchement complet du diaphragme et des abdominaux.
Les anormalités sur le bassin et les voies aériennes
Au centre du diaphragme, on retrouve une portion tendineuse qu’on appelle le « centre phrénique ». Cette partie centrale contrôle les muscles du plancher pelvien et de la langue durant la respiration. Pourquoi la langue ?
Durant l’inspiration, la langue pousse vers l’avant pour ouvrir la bouche tandis que les muscles du plancher pelvien eux s’abaissent. À l’expiration, le contraire se produit.
Chez les gens atteints du SCI, le mécanisme respiratoire peut provoquer des douleurs pelviennes. En plus, certaines études ont pu démontrer qu’un affaissement de la langue durant le sommeil peut tendre la mâchoire.
Un précurseur à l’apnée du sommeil ?
Les douleurs lombaires
Les tensions sur la colonne vertébrale peuvent être relié au SCI. Le diaphragme joue un rôle important dans le changement de la posture. Souvent un changement de tension sur le diaphragme peut causer des douleurs lombaires.
L’articulation temporo-mandibulaire (mâchoire)
Une autre problématique qui affecte les gens avec le SCI est le déséquilibre de l’articulation temporo-mandibulaire communément appelée « A.T.M. ». Le mécanisme entre le diaphragme et la langue durant la respiration est à l’origine de la tension, de la douleur et même du serrement de l’A.T.M.
Comment ?
Par des connections neurologiques centrales (vous vous rappelez du centre phrénique ?) et périphériques (le nerf phrénique qui prend insertion sur la colonne cervicale).
C’est assez commun de retrouver une difficulté respiratoire, une condition d’apnée du sommeil combinées à des tensions à la mâchoire et, évidemment, le syndrome du côlon irritable.
Laurent-Olivier Galarneau D.O.
Références :
Canavan C., West J., Card T. The epidemiology of irritable bowel syndrome. Clin. Epidemiol. 2014 ; 6() : 71-80.
Burri E., Barba E., Huaman J.W., Cisternas D., Accarino A., Soldevilla A., Malagelada J.R., Azpiroz F. Mechanisms of postprandial abdominal bloating and distension in functional dyspepsia. Gut. 2014. Mar ; 63(3) : 395-400.
Bordoni B., Zanier E. Anatomic correlations of the diaphragm : Influence of respiration on the body system. J. Multidiscip. Healthc. 2013 ; 6() : 281-291.
Vora A.J., Doerr K.D., Wolfer L.R. Functional anatomy and pathophysiology of axial low back pain : disc, posterior elements, sacro-iliac joints and associated pain generators. Phys. Med. Rehabil. Clin. N. Am. 2010 Nov ; 21(4) : 679-709.
Weber P., Correa E.C., Bolzan G.P., Ferreira F.S., Soares J.C., Silva A.M. Chewing and swallowing in young woman with temporomandibular disorder. Codas 2013 ; 25(4) : 375-380.
AVIS DE NON-RESPONSABILITÉ : CE SITE WEB NE FOURNIT PAS DE CONSEILS MÉDICAUX
Les informations, y compris, mais sans s'y limiter, les textes, graphiques, images et autres éléments contenus sur ce site web sont uniquement à titre informatif. Aucun élément de ce site n'est destiné à se substituer à un avis médical professionnel, à un diagnostic ou à un traitement. Demandez toujours l'avis de votre médecin ou d'un autre fournisseur de soins de santé qualifié pour toute question que vous pourriez avoir concernant un problème de santé ou un traitement. Avant d'entreprendre un nouveau régime de soins de santé, ne négligez jamais l'avis d'un professionnel de la santé ou ne tardez pas à le demander à cause de quelque chose que vous avez lu sur ce site.