Le lien entre le cœur et les hormones thyroïdiennes
Comment les personnes atteintes d'hypothyroïdie ont-elles des problèmes cardiaques? La plupart des symptômes cardiaques courants que vous constaterez avec l'hypothyroïdie comprennent un rythme cardiaque lent, un essoufflement, un gonflement des jambes et une PA élevée. Quel est le lien entre l'hormone thyroïdienne et le cœur?
Premièrement, la thyroxine (T4) contrôle les enzymes qui régulent la vitesse à laquelle notre cœur bat.
Deuxièmement, T4 régule la force de notre cœur se contracte.
Troisièmement, le T4 contrôle la réactivité de notre cœur à l'hormone adrénaline. Enfin, "la thyroxine est ce qui détend tous nos vaisseaux sanguins. Elle le fait par ses propres effets mais aussi en contrôlant la libération de quelque chose appelé facteur de relaxation dérivé de l'endothélium (EDRF) qui, encore une fois, ouvre nos vaisseaux sanguins". Dr Gupta
Intéressant, mais pour certains, déroutant! Simplifié, c'est simple, quand vous êtes déficient en hormone thyroïdienne, tout ralentit et devient un peu plus rigide. La contraction du cœur devient moins efficace, la fréquence cardiaque ralentit et la TA augmente. Pourquoi? Parce que le cœur pompe contre un système plus rigide.
Nous savons qu'avoir un problème thyroïdien est globalement inflammatoire et augmentera les marqueurs comme l'homocystéine, le LDL, le cholestérol et les triglycérides. Mais lorsque vous corrigez tout problème thyroïdien, la plupart des anomalies cardiovasculaires se normaliseront.
Le message est clair, regardez au-delà des symptômes. Un problème cardiaque, la plupart du temps a plus à voir avec l'hormone thyroïdienne qu'avec le cœur lui-même. Toujours consulter un médecin en premier.
Laurent-Olivier Galarneau D.O.
Références:
Gupta, S. Hypothyroidism and the Heart. Sanjay Gupta Blog Publications. December 2019. www.drsanjayguptacardiologist.com
Arem, R. The Thyroid Solution: A Revolutionary Mind-Body Program for Regaining your Physical and Mental Health. Ballantine Books. 3rd Edition. 2017. 496 pages.
R. Josh, R. Jeanne. Adapted from related article topic on IG
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La récupération, la nouvelle forme d'exercice.
Est-ce que vous récupérer adéquatement de votre entraînement, votre sortie de course à pied ou même votre heure de Pilates ?
Selon mon expérience, la plupart des gens n’évaluent pas proprement les effets d’un entraînement sur leurs habiletés à récupérer. Trop souvent, une attention importante est placée sur la façon de bouger, des impacts sur notre posture et l’alimentation pour être mieux. Le plus grand obstacle, qui est rarement pris en considération, est l’entraînement lui-même.
Si vous êtes souvent fatigués, votre corps est peut-être enfermé dans un cycle de stress et votre entraînement peut en être la cause.
Rappelez-vous que dans cet état, votre énergie est déjà fortement en déficit et que votre corps a du mal à la générer. Sans récupération appropriée, votre corps ne peut pas se régénérer, se reconstituer. Quand on sent que notre énergie est à la baisse, souvent de diminuer notre volume d’entraînement est une solution qui fait plus pour votre corps. Si vous remarquez que vous êtes épuisés, que vous ne dormez pas bien ou que vous perdez du poids trop rapidement…vous ne récupérez pas de votre entraînement !
Pour éviter de sacrifier la santé de votre métabolisme, voici quelques moyens pour optimiser votre récupération (gardez à l'esprit que cela variera pour tout le monde):
· Donnez-vous le temps de récupérer entre les séances d'entraînement ;
· Donnez-vous 2 jours de congé par semaine de tout mouvement supplémentaire autre que la vie elle-même (épicerie, travail, ménage, amener les enfants au parc, etc.) ;
· Prenez le temps de vous étirer. Cela peut être fait avant ou après l'entraînement ou la nuit avant le coucher et en fin de journée ;
· Obtenez un soin en ostéopathie périodique pour résoudre certaines de vos restrictions. Cela peut aider à créer plus d'équilibre dans votre quotidien ;
· Faites des exercices respiratoires après l'entraînement ou avant de vous coucher pour aider votre système nerveux à retrouver son état d'équilibre et à sortir de l'état «de survie».
Cela revient toujours à l'équilibre et à la rencontre de votre corps là où il se trouve. Avec certaines prises de conscience, vous pouvez et pourrez atteindre un niveau de santé que vous n'auriez jamais imaginé auparavant.
Laurent-Olivier Galarneau D.O.
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Le syndrome du côlon irritable revisité: première partie.
Dans la première partie, j’aborderai l’influence du syndrome du côlon irritable (SCI) sur le tonus des muscles abdominaux et du diaphragme, les douleurs lombaires et pelviennes et la mâchoire.
Les symptômes communiquent-ils entre eux ?
Les muscles abdominaux jouent un rôle bien important dans la stabilité de la colonne vertébrale mais aussi sur la pression de la cavité abdominale. Quand une personne est affectée par le SCI, le mécanisme de stabilité de la colonne vertébrale ne fonctionne pas proprement. Je prends en exemple la digestion après un repas.
Je vous explique.
Quelques heures après l’ingestion d’aliments, le diaphragme se contracte et les muscles abdominaux « au-dessus » du nombril se relâchent. Par la suite, la cavité abdominale se gonfle et peut provoquer des crampes souvent douloureuses. Dans des conditions normales, on observe un relâchement complet du diaphragme et des abdominaux.
Les anormalités sur le bassin et les voies aériennes
Au centre du diaphragme, on retrouve une portion tendineuse qu’on appelle le « centre phrénique ». Cette partie centrale contrôle les muscles du plancher pelvien et de la langue durant la respiration. Pourquoi la langue ?
Durant l’inspiration, la langue pousse vers l’avant pour ouvrir la bouche tandis que les muscles du plancher pelvien eux s’abaissent. À l’expiration, le contraire se produit.
Chez les gens atteints du SCI, le mécanisme respiratoire peut provoquer des douleurs pelviennes. En plus, certaines études ont pu démontrer qu’un affaissement de la langue durant le sommeil peut tendre la mâchoire.
Un précurseur à l’apnée du sommeil ?
Les douleurs lombaires
Les tensions sur la colonne vertébrale peuvent être relié au SCI. Le diaphragme joue un rôle important dans le changement de la posture. Souvent un changement de tension sur le diaphragme peut causer des douleurs lombaires.
L’articulation temporo-mandibulaire (mâchoire)
Une autre problématique qui affecte les gens avec le SCI est le déséquilibre de l’articulation temporo-mandibulaire communément appelée « A.T.M. ». Le mécanisme entre le diaphragme et la langue durant la respiration est à l’origine de la tension, de la douleur et même du serrement de l’A.T.M.
Comment ?
Par des connections neurologiques centrales (vous vous rappelez du centre phrénique ?) et périphériques (le nerf phrénique qui prend insertion sur la colonne cervicale).
C’est assez commun de retrouver une difficulté respiratoire, une condition d’apnée du sommeil combinées à des tensions à la mâchoire et, évidemment, le syndrome du côlon irritable.
Laurent-Olivier Galarneau D.O.

