La douleur et le magnésium
TOUT STRESS PEUT CAUSER AU CORPS DE PERDRE DU MAGNÉSIUM
Le corps est un système de systèmes, ce qui signifie qu'aucune partie du corps ne fonctionne de manière isolée. Chaque fonction est coordonnée par deux systèmes de contrôle principaux, le système nerveux et le système endocrinien. Le corps travaille 24 heures sur 24 pour maintenir l’homéostasie, et la capacité de maintenir l’équilibre dépend en grande partie de la capacité à satisfaire les besoins énergétiques quotidiens du corps.
Qu'est-ce que ça veut dire? Cela signifie que, lorsque nous ne consommons pas suffisamment de nutriments pour compenser les demandes énergétiques que nous avons imposées au corps tous les jours, nous le forçons à un état de compensation.
Dans les états d'inflammation chronique, les cellules deviennent très excitées, ce qui entraîne des déséquilibres intra / extra-cellulaires en minéraux (potassium, magnésium, sodium et calcium). Ces déséquilibres peuvent entraîner un œdème, des modifications des os du squelette et un déséquilibre hormonal dans le corps.
Les niveaux de magnésium sont fortement associés au stress et, dans le cas des personnes atteintes de déséquilibre métabolique, nous savons qu'il existe un stress chronique dans le système lui-même. Tout ce qui bloque la fonction métabolique peut causer une carence en magnésium et une carence en magnésium peut bloquer la fonction métabolique.
Les carences en magnésium augmentent également la production d'hormone para-thyroïdienne et réduisent l'activation et la production de vitamine D, qui est également nécessaire à la minéralisation des os. Une carence en magnésium peut entraîner une accumulation de calcium dans nos cellules, nos tissus et dans les articulations, entraînant souvent des douleurs articulaires.
Bien que vous pouvez toujours choisir des suppléments de magnésium, vous pouvez consommer des aliments riches en magnésium, tels que: bouillon d'os, fruits frais, protéines animales, fruits de mer, chocolat noir et, dans certains cas, le café.
Aussi, prendre des bains de sel d'Epsom peut vous aider à redresser votre niveau de magnésium tout en contrôlant correctement votre réponse de stress (respiration, contrôle de la glycémie, exercice, ostéopathie).
Laurent-Olivier Galarneau D.O.
Référence:
Robbins, M. Young G. Musings from MAG!!! Volume 1 CreateSpace Publishing. 2015. 312 pages.
R. Josh, R. Jeanne. Adapted from related article topic on IG
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Pourquoi êtes-vous intolérants aux produits laitiers?
Les produits laitiers… bon pour vous, mauvais pour vous? Cela dépendra toujours à qui vous demandez ou de ce que vous lisez….en bout de ligne, tout dépend de l'ÊTRE HUMAIN en question.
Nous devons également examiner de près la qualité des produits laitiers (d'où ils proviennent, ce que mangent les bovins, la quantité d'exercice et la lumière du soleil qu'ils reçoivent, etc.). La plupart des produits laitiers proviennent de bovins d'usine nourris avec un régime alimentaire peu naturel. Ils ne sont pas autorisés à se déplacer, ils reçoivent peu ou pas de soleil et sont traités avec des tonnes d'antibiotiques et d'hormones.
Bref, personne ne devrait consommer de protéines laitières ou animales conventionnelles !
Je vous conseille tous les produits laitiers crus, biologiques et / ou locaux.
MAIS attention…
Pour certains, cela ne suffira pas tant que l'état du système digestif ne sera pas guéri.
Deuxièmement, la plupart des produits laitiers contiennent des vitamines synthétiques A et D ajoutées. Celles-ci peuvent devenir des allergènes, mais également peut être à l'origine de la toxicité de la vitamine A ou même de la vitamine D.
Enfin et probablement le plus commun…
L’absence d'enzyme.
Les enzymes nous permettent de digérer les aliments et sans eux, la digestion est compromise. L'intolérance au lactose n'a rien à voir avec les produits laitiers, mais tout à voir avec le manque d'enzyme (lactase) dans l'intestin grêle.
Mes conseils…
Si vous êtes déjà sensible aux produits laitiers, éviter d’en consommer pour l’instant.
Donnez à votre corps le temps de guérir.
· Essayez les fromages vieillis, car ils contiennent très peu de lactose ;
· Essayez des fromages sans culture comme la ricotta ou le mascarpone par exemple.
Lors de la réintroduction, ralentissez, commencez tranquillement, consommez les fromages d'abord et toujours un type à la fois.
Laurent-Olivier Galarneau D.O.
Références:
Walshe K, Healy MJ, Speekenbrink AB, Keane CT, Weir DG, O'Moore RR. Effects of an enteric anaerobic bacterial culture supernatant and deoxycholate on intestinal calcium absorption and disaccharidase activity. Gut. 1990 Jul;31(7):770-6.
Lauritano EC, Bilotta AL, Gabrielli M, Scarpellini E, Lupascu A, Laginestra A, Novi M, Sottili S, Serricchio M, Cammarota G, Gasbarrini G, Pontecorvi A, Gasbarrini A. Association between hypothyroidism and small intestinal bacterial overgrowth. J Clin Endocrinol Metab. 2007 Nov;92(11):4180-4.
Peat R. Milk in context: allergies, ecology, and some myths. 2011
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Un moyen simple et efficace pour abaisser votre niveau de cortisol.
Pas de protocoles, pas de nouvelles méthodes sont nécessaires.
En fait, c’est un outil qui vous accompagne toute la journée, 24 heures sur 24, 7 jours sur 7 et qui, si vous y accédez plus consciemment tout au long de la journée, peut avoir un effet puissant sur votre processus de guérison : votre respiration.
Lorsque nous respirons et ralentissons notre respiration, nous sommes en mesure de soutenir, d'augmenter la variabilité de la fréquence cardiaque et d'améliorer notre capacité à gérer le stress.
Vous pouvez effectuer une "résonance cardiaque" avec mantra, yoga, Qi gong, méditation, exercice et la bonne volonté, MAIS, le moyen le plus simple et le plus rapide consiste à utiliser votre respiration.
La cohérence cardiaque est atteinte lorsque nous respirons en moyenne 4 à 6 fois par minute (un point de résonance physiologique). Ce n'est pas une question d'effort ou de raisonnement, mais un phénomène naturel et réflexe. Lorsque nous sommes en mesure de nous écarter du problème et de laisser simplement notre respiration agir, nous pouvons avoir un impact majeur sur l'état du système nerveux et donc sur l'état général de notre physiologie.
C'est une autre façon pour les personnes atteintes d'hypothyroïdie, d'asthme, d'apnée du sommeil, d’anxiété chronique, etc., de réguler leur système nerveux pour créer une base plus solide pour la guérison.
Laurent-Olivier Galarneau D.O.
Références:
Brule D. Just Breathe: Mastering Breathwork for Success in Life, Love, Business, and Beyond Atria/Enliven Books; 1st edition. 2017. 224 pages.
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Mon opinion sur le régime cétogène.
Voici mon avis….
Vous avez sûrement entendu quelqu’un dans votre entourage vous décrire les bienfaits de la dernière méthode pour perdre du poids rapidement. Depuis le début de l’année, j’ai remarqué que la discussion sur le régime cétogène est sur un bon nombre de lèvres.
Avant de continuer la lecture, vous pouvez vous rafraîchir la mémoire avec un article que j’ai écrit l’an dernier sur le jeûne intermittent.
Mon opinion sur le jeûne intermittent.
Continuons…
Qu’est-ce que le régime cétogène? Comment on s’y prend?
Voici la base de son fonctionnement sur votre physiologie.
Essentiellement, la réduction des glucides et l'augmentation des graisses modifient le «carburant» que votre corps utilise. Votre corps commence à brûler des graisses, la seule source de carburant disponible, ce qui vous fait perdre du poids, réduit la glycémie, la résistance à l'insuline, améliore la mémoire et la santé du cerveau. Cela semble bien, non?
MAIS, il semblerait que la production réduite d’insuline et la production accrue de corps cétoniques aient un impact sur la capacité du foie à convertir l’hormone thyroïdienne inactive (T4) en hormone thyroïdienne active (T3). On sait que la génération de T3 à partir de T4 diminue pendant le jeûne et la cétogenèse. La famine et les régimes restrictifs en calories ont TOUS des symptômes associés à une fonction thyroïdienne réduite. C'est un mécanisme de survie en réponse à la famine, qui ralentit le métabolisme, conserve l'énergie et prévient le dépérissement.
Selon moi, votre physiologie ne vous ment pas.
Bien que le régime cétogène ne soit pas un régime hypocalorique, il imite l’état physiologique du jeûne, inhibe la conversion des hormones thyroïdiennes et peut entraîner une baisse du métabolisme à long terme.
Donc, je vous pose la question suivante :
Pourquoi tant de personnes souffrent-elles d'intolérance aux glucides, sucres?
Tout commence ici…une mauvaise gestion du stress. Le stress affecte non seulement la santé et le fonctionnement du tube digestif, il affaiblit la fonction thyroïdienne et la production des enzymes nécessaires pour décomposer les aliments.
Les glucides ne sont pas le problème. Le problème est l'état du corps où les glucides vont. Au fur et à mesure que vous adaptez votre corps à la consommation d’énergie par rapport aux glucides et aux lipides, l’adaptation des lipides augmente tandis que votre capacité à tolérer les glucides diminue.
Qu'est-ce que cela signifie pour vos systèmes métaboliques?
Les régimes alimentaires riches en matières grasses interfèrent avec la capacité du corps à stocker le glucose sous forme d’énergie, ce qui pèse énormément sur le système surrénal, arrête la conversion des hormones thyroïdiennes et laisse nos cellules en manque d’énergie. Les régimes alimentaires pauvres en glucides prétendent que le corps peut se fier aux sucres qu'il produit via la gluconéogenèse - une voie métabolique qui entraîne la production de glucose à partir de certaines sources non glucidiques.
Attention: La gluconéogenèse survient UNIQUEMENT pendant les périodes de jeûne, de famine ou de régimes faibles en glucides et est stimulée par plusieurs hormones (glucagon, hormone de croissance, adrénaline et cortisol).
Le stress, qu’il soit physique ou émotionnel, indique que le corps a besoin de cortisol, d’hormones de stress et d’adrénaline. Le but de cette augmentation des hormones de stress, en particulier du cortisol, est de convertir les acides aminés en glucose (gluconéogenèse). Le glucose supplémentaire aide le corps à disposer de la quantité d’énergie nécessaire pour faire face au stress.
En d’autres termes, le stress est le besoin perçu que l’organisme a besoin de sucre.
À bien y penser, c’est aussi simple que ça.
Laurent-Olivier Galarneau D.O.
Références:
Mathieson RA, Walberg JL, Gwazdauskas FC, Hinkle DE, and Gregg JM. The effect of varying carbohydrate content of a very-low-caloric diet on resting metabolic rate and thyroid hormones. Metabolism. 1986. 35(5):394-398.
Höhn S, Dozières-Puyravel B, Auvin S. History of dietary treatment: Guelpa & Marie first report of intermittent fasting for epilepsy in 1911. Epilepsy Behav. 2019 May;94:277-280.
Gershuni VM, Yan SL, Medici V. Nutritional Ketosis for Weight Management and Reversal of Metabolic Syndrome. Curr Nutr Rep. 2018 Sep;7(3):97-106.
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Pour un changement à long terme
« …SI L’ENVIRONNEMENT DANS LEQUEL VOUS VIVEZ NE CHANGE PAS, IL Y A DES CHANCES QUE VOTRE SANTÉ NE CHANGE PAS AUSSI… »
C’est la situation à laquelle la plupart d’entre nous sommes confrontés tous les jours. Certains possèdent une bonne capacité à s’adapter, mais pour la plupart, ça demeure encore difficile. Rappelez-vous qu’il est facile de se laisser entraîner par la tendance du jour pour créer un changement.
Mais voici le piège…
Vous ne pouvez pas créer de changement, sauf si VOUS changez.
Selon moi, dans certains cas, faire plus ne change rien. Avoir continuellement l’objectif de se pousser, d’aller plus loin, ça peut devenir un cercle vicieux. Souvent ce sont les modèles, les comportements, les systèmes de croyances qui vous ont amené à cet endroit dans votre parcours QUI DOIVENT CHANGER.
Selon Dr. Gabor Mate, nous, les êtres humains, sommes des créatures «bio-psycho-sociales» dont la santé et la maladie reflètent notre capacité à tolérer l’environnement dans lequel nous vivons.
Une solution peut se proposer à nous : Créer un environnement respectant les habitudes de santé qui favorise le changement.
Vous pouvez manger tous les aliments sains, prendre tous les suppléments les plus chers et / ou travailler avec les meilleurs thérapeutes du monde, mais de rester cohérent dans la création et le développement d'habitudes et de comportements sains sont presque impossibles dans un environnement lourd, difficile et suffocant.
En même temps, je ne vous suggère pas de changer drastiquement. Mais le changement que vous désirez vous obligera à devenir un peu plus honnête avec vous-même.
VOUS êtes responsables de votre santé et de ce que vous ressentez. Je vous propose un exercice pour vous aider à commencer à ralentir. Pour être mieux préparé et moins anxieux pour votre journée, achetez-vous un cahier et commencer à prendre des notes quotidiennes.
Que vous passiez du temps le matin, le soir ou parfois à midi, faites une liste de tout ce qui vous passe par la tête: horaires, épicerie, planification des repas, projets de travail, sorties, rendez-vous, etc. Avoir une perspective claire sur les événements de la journée vous permet d’élaborer un plan. En continuant à pratiquer cet exercice, vous remarquerez que le temps commence comme par magie à réapparaître dans votre emploi du temps.
Laurent-Olivier Galarneau D.O.
Référence:
Mator G., The Hungry Ghost: A Biopsychosocial Perspective on Addiction, from Heroin to Workaholism, Random House Canada, 496 pages, 2009
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La récupération, la nouvelle forme d'exercice.
Est-ce que vous récupérer adéquatement de votre entraînement, votre sortie de course à pied ou même votre heure de Pilates ?
Selon mon expérience, la plupart des gens n’évaluent pas proprement les effets d’un entraînement sur leurs habiletés à récupérer. Trop souvent, une attention importante est placée sur la façon de bouger, des impacts sur notre posture et l’alimentation pour être mieux. Le plus grand obstacle, qui est rarement pris en considération, est l’entraînement lui-même.
Si vous êtes souvent fatigués, votre corps est peut-être enfermé dans un cycle de stress et votre entraînement peut en être la cause.
Rappelez-vous que dans cet état, votre énergie est déjà fortement en déficit et que votre corps a du mal à la générer. Sans récupération appropriée, votre corps ne peut pas se régénérer, se reconstituer. Quand on sent que notre énergie est à la baisse, souvent de diminuer notre volume d’entraînement est une solution qui fait plus pour votre corps. Si vous remarquez que vous êtes épuisés, que vous ne dormez pas bien ou que vous perdez du poids trop rapidement…vous ne récupérez pas de votre entraînement !
Pour éviter de sacrifier la santé de votre métabolisme, voici quelques moyens pour optimiser votre récupération (gardez à l'esprit que cela variera pour tout le monde):
· Donnez-vous le temps de récupérer entre les séances d'entraînement ;
· Donnez-vous 2 jours de congé par semaine de tout mouvement supplémentaire autre que la vie elle-même (épicerie, travail, ménage, amener les enfants au parc, etc.) ;
· Prenez le temps de vous étirer. Cela peut être fait avant ou après l'entraînement ou la nuit avant le coucher et en fin de journée ;
· Obtenez un soin en ostéopathie périodique pour résoudre certaines de vos restrictions. Cela peut aider à créer plus d'équilibre dans votre quotidien ;
· Faites des exercices respiratoires après l'entraînement ou avant de vous coucher pour aider votre système nerveux à retrouver son état d'équilibre et à sortir de l'état «de survie».
Cela revient toujours à l'équilibre et à la rencontre de votre corps là où il se trouve. Avec certaines prises de conscience, vous pouvez et pourrez atteindre un niveau de santé que vous n'auriez jamais imaginé auparavant.
Laurent-Olivier Galarneau D.O.
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Une perspective sur les bouffées de chaleur
Souffrez-vous de bouffées de chaleur ?
Qu'est-ce qui se passe quand vous avez une bouffée de chaleur? La température corporelle, la sudation et la fréquence cardiaque augmentent et, parfois, il peut y avoir des moments d’anxiété. C’est comme si votre corps change rapidement sans avertissement.
Voici ce qui se passe vraiment…
En effet, il y a une partie du cerveau qui régule la température corporelle et qui répond à la fois aux estrogènes et à l'adrénaline, ce qui entraîne une augmentation de la vasodilatation des vaisseaux sanguins. Cette vasodilatation accrue entraîne une augmentation de la perte de chaleur à travers la peau et une diminution de la production de chaleur à l'intérieur des cellules et au niveau cellulaire. C'est pourquoi, à certains moments, on a froid malgré la présence des bouffées de chaleur. La baisse de température est influencée par l’estrogène qui est connue comme une hormone « hypothermique ».
Les bouffées de chaleur sont associées souvent à la péri-ménopause et à la ménopause (période de déficit pour les estrogènes). D’autres symptômes peuvent découler de la fluctuation des estrogènes : douleurs articulaires, congestion artério-veineuse, réactions cutanés, etc.
Il est très commun, en médecine, de prescrire des hormones de remplacement pour remédier à la situation. Bien que les symptômes de la ménopause puissent s’améliorés en général, il se peut que les hormones puissent aussi vous faire passer d’un état de chaleur intense accompagné de poussées inflammatoires à un état de froid sibérien avec des frissonnements. Cette variabilité de température peut s’installer durant la ménopause et durer, dans certains cas, pour une longue période de temps.
Physiologiquement, l’estrogène diminue à mesure que vous vieillissez, mais elle est stocké et produite dans les cellules adipeuses et dans les glandes surrénales. Donc, en réalité, il est pratiquement impossible d’être en déficit d’estrogène !
Les bouffées de chaleur ne sont pas le résultat d’une baisse d’estrogène mais plutôt l’effet du déséquilibre de la thyroïde, d’une production réduite de la progestérone, d’une augmentation de l’estrogène dans les tissus et d’une augmentation de l’activité enzymatique du foie. De plus, les estrogènes sont traités par le foie et lorsque que la fonction hépatique est comprise, surtout chez les personnes avec un déséquilibre de la thyroïde, les estrogènes seront élevés.
Quoi faire?
Bien que les solutions se doivent d’être individualisées, voici quelques pistes (sans ordre d’importance) pour commencer:
Ralentissez votre rythme. Donnez-vous du temps pour vous.
Respirez “consciemment”. Utiliser des exercices respiratoires pour vous aider à équilibrer votre système nerveux. Retourner lire l’article “La relation étroite entre l’anxiété et l’hyperventilation”.
Équilibrez davantage votre glycémie. Alimentez-vous plus régulièrement pour permettre à votre foie de mieux traiter les estrogènes et la conversion des hormones thyroïdiennes.
Faites une cure de cellulaire - Il devrait avoir une loi qui nous empêche de texter entre le vendredi 18h et le lundi 06h. C’est une idée!
Consultez en ostéopathie, au besoin, pour équilibrer les tensions surtout sur le plan nerveux, hormonal et musculo-squelettique.
Laurent-Olivier Galarneau D.O.
Références:
Peat R., Aging, Estrogen and Progesterone, 2006
Peat R., Fatigue, Aging and Recuperation, 2013
Peat R., Hot flashes, Energy and Aging, 2013
T Brooks EM, Morgan AL, Pierzga JM, Wladkowski SL, O'Gorman JT, Derr JA, Kenney WL. Chronic hormone replacement therapy alters thermoregulatory and vasomotor function in postmenopausal women. J Appl Physiol. 1997 Aug;83(2):477-84.
Cheng H, Isoda F, Mobbs CV Estradiol impairs hypothalamic molecular responses to hypoglycemia. Brain Res. 2009 Jul 14;1280:77-83.
Dormire SL, Reame NK. Menopausal hot flash frequency changes in response to experimental manipulation of blood glucose. Nurs. Res. 2003 Sep-Oct;52(5):338-43.
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Quand ça chauffe dans l'estomac.
L’acide chlorhydrique
L’estomac produit de l’acide chlorhydrique qui, à son tour, stimule plusieurs enzymes qui dégradent les aliments consommés en plus petites substances pour faciliter la digestion.
C'est quand l’estomac produit trop ou pas assez d’acide chlorhydrique que le problème commence. Pour la plupart, une faible production d’acide chlorhydrique (hypochlorhydrie) dans l’estomac est le point de départ du déséquilibre gastrique.
La relation entre la thyroïde et le système digestif
La relation entre la thyroïde et l’intestin est bien connue. Sans une production adéquate des hormones thyroïdiennes, les sécrétions gastriques et le péristaltisme ralentissent ce qui explique la présence de complications digestives.
L’hypochlorhydrie est un des symptômes les plus commun du système digestif. Avec un pH entre 1.0-2.5, l’acidité de l’estomac permet la digestion des protéines et règle le bon pH pour le fonctionnement de TOUT le système digestif. Autrement, c’est essentiel pour la santé et la fonction de l’intestin.
L’effet des hormones de stress
Le stress et les effets d’une élévation chronique du cortisol en réponse à une faible production des hormones thyroïdiennes est la cause la plus importante de l’hypochlorhydrie.
En d’autres mots, le cortisol supprime la production des hormones thyroïdiennes. Physiologiquement, on arrive dans un état dépressif quand le cortisol est tout simplement trop élevé.
Les autres facteurs de l’hypochlorhydrie.
La consommation de glucides sans un niveau adéquat de protéines et de gras dans l’alimentation;
L’usage des médicaments anti-inflammatoires, des pillules contraceptives, des anti-acides et les bloqueurs d’acidité;
Un manque de protéines dans l’alimentation. Les protéines stimulent la production d’acide chlorhydrique dans l’estomac;
Stress émotionnel.
Si vous souffrez de reflux gastrique, la seule façon de briser le cycle relié à un déséquilibre acido-basique est de changer vos habitudes de vie.
Du moment où votre organisme continuera de prioriser la “survie” au moyen des hormones de stress, votre digestion ne pourra se rétablir complètement.
Laurent-Olivier Galarneau D.O.
Références:
Selye H., The Stress of Life, McGraw-Hill Education, 1978, 544 pages.
Marieb N. E., Hoehn N. K., Human Anatomy and Physiology, 2016, 10e édition.
Greenwood-Van Meerveld B, Johnson AC, Grundy D. Gastrointestinal Physiology and Function Handb Exp Pharmacol. 2017; 239:1-16. DOI: 10.1007/164_2016_118.
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La valeur de l'exposition au froid
La physiologie du froid
Est-ce que l’idée de prendre une douche froide vous semble complètement farfelue?
Peut-être pour certains, ça ne fait aucun sens. Pour d’autres, l’idée peut piquer votre curiosité. Mais si je vous disais que s’exposer au froid peut actuellement aider à la gestion de l’anxiété/stress et même réparer le métabolisme de base. Intéressé?
L’exposition au froid augmente la production d’énergie de votre corps en créant de la chaleur…oui de la chaleur! Pour vous réchauffer tranquillement au concept, il faut mieux comprendre pourquoi le phénomène du froid vient influencer la production d’énergie.
Les cellules adipeuses
Vous avez deux types de cellules adipeuses dans votre corps: les cellules blanches et les cellules brunes.
Comment peut-on les distinguer?
Les cellules blanches s’accumulent sur les différentes parties de votre corps (cuisses, hanches, ventre, etc.) et sont utilisées pour produire de l’énergie dans les moments de stress/anxiété. La seule façon que les cellules blanches peuvent utiliser l’énergie disponible est quand il n’y pas assez de réserve de glucose dans le foie et dans les muscles. Donc, en retour, la cascade de l’adrénaline commence et cette réponse influence votre glycémie, sommeil, etc.
Les cellules brunes viennent du tissu musculaire et contiennent plus d’usines d’énergie que les cellules blanches. Ces usines donnent à ce type de cellules la coloration brune et utilisent l’énergie pour produire de la chaleur. En produisant de l’énergie, les cellules adipeuses brunes permettent au corps de maintenir un métabolisme de base équilibré en plus de rester au chaud. Pas pire!
Quels sont les bénéfices?
S’exposer au froid correctement peut amener des bénéfices intéressants pour le corps:
augmenter l’activité métabolique;
augmenter la production de dopamine;
augmenter la production de cellules immunitaires;
renforcer la tolérance aux différents stress environnementaux.
Où commencer
La meilleur façon de s’exposer au froid est d’utiliser une baignoire remplie d’eau froide et de glace. Pour la grande majorité de nous, ça n’arrivera tout simplement pas!
Je recommande de prendre une douche froide en commençant à exposer vos bras, vos jambes avec le pommeau de douche pendant une période de 10 sec. à 30 sec. Répéter plusieurs fois afin que votre corps s’adapte au changement de température. L’étape suivante est d’exposer le corps en entier pendant au moins 1 min à 3min. Alterner avec l’eau chaude entre les périodes au froid.
La CLÉ pour déterminer si le froid stress le corps trop rapidement est votre RESPIRATION. Si c’est difficile de contrôler la respiration au début, c’est que vous vous êtes exposés peut-être trop rapidement. En même temps, le stress du début est normal. Il faut adapter son exposition au froid selon votre physiologie. Un pas à la fois.
Laurent-Olivier Galarneau D.O.
Références:
Van Midendrop H, Kox M, Pickkers P, Evers AW The role of outcome expectancies for a training program consisting of meditation, breathing exercises, and cold exposure on the response to endotoxin administration: a proof-of-principle study. Clin Rheumatol 2016 Apr;35(4):1081-5. DOI: 10.1007/s10067-015-3009-8. E-pub 2015 Jul 21
Vosselman JM, Lichtenbelt VM et al. Frequent Extreme Cold Exposure and Brown Fat and Cold-Induced Thermogenesis: A Study in a Monozygotic Twin PLOS One 2014. Jul; 9(7): e101653.
R. Josh, R. Jeanne. Adapted from related article topic on IG
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L'importance de la lumière pour la santé
Vos cellules carburent à la lumière!
Vous avez sûrement remarqué que, durant les mois d’été, vous vous sentez avec plus de vitalité, plus d’énergie et parfois avec un sommeil plus récupérateur.
Évidemment, il y a une raison pour tout ça et ce n’est pas la dépression saisonnière!
Le soleil, la lumière stimule une enzyme dans nos cellules qui produit plus de CO2 (énergie). L’été est la meilleur saison pour soigner son métabolisme.
Pourquoi?
Parce que le soleil, la lumière augmente l’habileté de nos cellules d’utiliser le glucose pour produire de l’énergie. Cela signifie que si vous vous exposez au soleil sans nécessairement faire des réserves de glucose (muscles,foie) par votre alimentation, il manque, à un certain point, un morceau au casse-tête.
C’est pour ça que vous devez équilibrer votre glycémie EN PREMIER. C’est la base pour permettre aux réactions physiologiques de votre corps de prendre place et d’avoir lieu.
La tolérance à la chaleur
Est-ce que vous ne tolérez pas la chaleur?
Si c’est le cas, vous avez probablement:
une baisse de votre métabolisme;
vous ne mangez pas assez pour répondre à la demande quotidienne;
vous survivez sur l’adrénaline.
Quoi faire?
Utiliser la luminothérapie rouge entre 5 à 20 minutes en fin de journée spécialement durant les mois d’hiver. Exposer votre peau le plus possible;
Passer le plus de temps à l’extérieur durant les mois d’été;
Équilibrer votre glycémie en mangeant le plus possible au 3-4 heures avec des aliments qui supportent votre métabolisme et développer des habitudes qui viennent vous faire du bien à chaque (moins d’exposition au écrans, la respiration consciente, etc.)
Pour faire plus de liens avec la lecture de cet article, je vous propose de relire les articles suivants:
Mon opinion sur le jeûne intermittent
La relation étroite entre l’anxiété et l’hyperventilation
Laurent-Olivier Galarneau D.O.
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Un portrait de l'endométriose
Définition et contexte
L'endométriose est un trouble gynécologique identifié par la présence de tissu endométrial en dehors de l'utérus. En gros, il touche les femmes en âge de procréer et constitue une cause majeure d'infertilité. Les manifestations cliniques principales comprennent la dyspareunie, la douleur menstruelle cyclique et la douleur pelvienne chronique, qui peuvent toutes affecter gravement la qualité de vie et la santé de la femme.
Les facteurs de risque connus pour l'endométriose comprennent les premières règles à partir de moins de 11 ans, ainsi que des règles abondantes et prolongées. Ces deux facteurs augmentent l'exposition de l'environnement extra-utérin au sang menstruel et le risque d'endométriose. Les sites les plus communs de l'endométriose pelvienne sont les ovaires, les ligaments utérins (ligaments larges et utéro-sacrés) et les trompes de Fallope.
La classification des lésions
L'endométriose présente trois formes principales dans la région pelvienne: lésions ovariennes, au péritoine et infiltrantes. Sur le plan morphologique, il existe trois types de lésions: les lésions blanches, les lésions rouges et les lésions noires.
· Les lésions rouges représentent une activité avec un niveau élevé de vascularisation ;
· Les lésions blanchâtres sont des phases ultérieures de lésions rouges ayant subi un processus d'inflammation et de fibrose ;
· Les lésions noires classiques sont attribuables à la décomposition cyclique des tissus et à leur guérison avec formation ultérieure de tissu cicatriciel.
Les mécanismes de la douleur
Les deux principaux types de douleur - viscérale et somatique - sont les symptômes principaux ressentis par les femmes atteintes d'endométriose et peuvent être assez complexes. Des douleurs viscérales apparaissent au niveau des organes internes, tels que la vessie, l'utérus et le rectum, tandis qu'une douleur somatique survient lorsque les nerfs sensoriels situés dans la peau et les tissus profonds sont déclenchés. La douleur de l'endométriose est une combinaison complexe des deux types de douleur que toutes les femmes ressentent à des degrés différents, ce qui contribue à la complexité de la maladie.
L’infertilité et l’endométriose
L'infertilité est une complication fréquente chez les femmes atteintes d'endométriose modérée à sévère. Le développement d'adhérences pourrait également entraver le transport normal des trompes, entraînant ainsi une infertilité. En l'absence de ce qui précède, d'autres mécanismes qui ont été proposés comme cause de diminution de la fertilité chez les femmes atteintes d'endométriose comprennent un dysfonctionnement de l'hypophyse, des défauts dans la phase lutéale du cycle, une résistance à la progestérone.
La place du soin ostéopathique
L’évaluation et la normalisation de la colonne lombaire et du sacrum peuvent être bénéfiques pour relancer les fonctions nerveuses et vasculaires du système uro-génital. Également, de libérer les structures pelviennes telles que l’utérus, les ovaires, les trompes de Fallope et les ligaments utérins peut être un moyen efficace en ostéopathie pour adresser les problèmes reliés à l’endométriose ainsi que la régularité du cycle menstruel et de l’infertilité.
Laurent-Olivier Galarneau D.O.
Références :
Macer ML, Taylor HS. Endometriosis and infertility. Obstet Gynecol Clin North Am. 2012; 39:535–549.
Vercellini P, Degiorgi O, Aimi G, Panazza S, Uglietti A, Crosignani P. Menstrual characteristics in women with and without endometriosis. Obstet Gynecol. 1997; 90:264–268.
Machairiotis N, Stylianaki A, Dryllis G, et al. Extrapelvic endometriosis: a rare entity or an under-diagnosed condition? Diagn Pathol. 2013; 8:194.
Laux-Biehlmann A, D’Hooghe T, Zollner TM. Menstruation pulls the trigger for inflammation and pain in endometriosis. Trends Pharmacol Sci. 2015; 36:270–276
Tanbo T, Fedorcsak P. Endometriosis-associated infertility: aspects of pathophysiological mechanisms and treatment options. Acta Obstet Gynecol Scand. 2017; 96:659–667
Kermorgant G. Apport de l’ostéopathie dans la prise en charge de l’infertilité secondaire. Projet de thèse CEO 2007.
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Le syndrome du côlon irritable revisité: troisième partie.
Anxiété et dépression
On observe également des troubles psychologiques tels que l’anxiété et la dépression chez les gens atteints du syndrome du côlon irritable (SCI). Ces changements de comportements peuvent être reliés au stress venant du SCI depuis que l’état émotionnel est souvent lié à la sévérité des symptômes.
Une autre hypothèse concerne la sollicitation persistante des récepteurs au niveau de l’intestin à un stress mécanique local. Par exemple, suite à un repas, l’intestin peut se distendre de façon inappropriée. Ces distensions peuvent causer une sensibilité anormale au niveau des viscères en général.
Les émotions et la perception de la douleur
La présence des troubles psychologiques, émotionnels peut être corrélée, dans certains cas, entre la dysfonctionnement du muscle diaphragme, la relation avec les émotions et la perception de la douleur.
Pour mieux comprendre l’influence du diaphragme sur la perception de la douleur, il suffit tranquillement de mettre en pratique une apnée respiratoire suivant une respiration complète. Cette pratique, selon la littérature, agit sur les récepteurs liés à la pression qui conséquemment réduit la douleur perçue.
Est-ce que l’action de la respiration sur le diaphragme influence les émotions ?
Oui directement.
Comment ?
Il existe une interaction complexe entre la respiration et la matière cérébrale. En bout de ligne, lorsqu’il y a un stress, une émotion, le tronc cérébral commande les muscles respiratoires à modifier le rythme de la respiration. Alors, on peut supposer qu’une fonction altérée du diaphragme peut affecter négativement l’état émotionnel de la personne avec le SCI.
Finalement, une caractéristique unique de l’ostéopathie repose sur le fait que les manipulations aident à soulager non seulement les zones en présence de symptômes mais aussi à normaliser la physiologie complète de la personne en lien avec le syndrome du côlon irritable.
Rappelez-vous que vous soyez actif, sédentaire, avec un SCI, le diaphragme est probablement le muscle le plus important que vous n’utilisez pas. Votre respiration est la clé pour équilibrer votre état mental et gérer votre relation avec le stress au quotidien.
Pour évaluer votre tolérance au CO2, vous pouvez faire un simple test. Il est décrit dans un article que j’ai écrit l’an dernier concernant la relation entre l’anxiété et l’hyperventilation.
Jetez-y un coup d’œil, ça vaut la peine.
Laurent-Olivier Galarneau D.O.
Références :
Greenwood-Van Meerveld B, Moloney RD, Johnson AC, Vicario M Mechanisms of Stress-Induced Visceral Pain: Implications in Irritable Bowel Syndrome. J Neuroendocrinol. 2016 Aug; 28(8).
Padhy SK, Sahoo S, Mahajan S, Sinha SK. Irritable bowel syndrome: Is it "irritable brain" or "irritable bowel"? J Neurosci Rural Pract. 2015; 6: 568–577.
Bordoni B, Marelli F, Bordoni G A review of analgesic and emotive breathing: a multidisciplinary approach. J Multidiscip Healthc. 2016; 9(): 97-102.
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Le syndrome du côlon irritable revisité: deuxième partie.
La première partie vous a expliqué avec plus de détails les influences des muscles abdominaux et du diaphragme, des douleurs lombaires/pelviennes et de la mâchoire en lien avec le syndrome du côlon irritable (SCI).
On peut retrouver d’autres symptômes provenant de la région abdominale pouvant affecter l’estomac et la tension sur le crâne et le cou.
Le reflux gastro-oesophagien
Je reviens sur les nombreuses attaches du diaphragme. Vers la partie postérieure du diaphragme, les piliers jouent un rôle important de sphincter autour de la jonction où se trouve l’œsophage qui permet une protection naturelle contre le reflux gastrique. Comme décrit dans l’article précédent, un diaphragme affecté par le SCI peut causer un déséquilibre au niveau de l’estomac tant au niveau de la tension que l’acidité.
Les maux de tête chroniques
Pour mieux comprendre la présence de maux de tête comme symptôme, il faut considérer le lien anatomique du fascia thoraco-lombaire. Cette enveloppe de tissu conjonctif couvre tous les muscles abdominaux et la zone entre le sacrum et la région cervicale. Il ne faut oublier que le diaphragme est étroitement connecté avec cette enveloppe.
Toutes les couches de fascia s’entremêlent et sont inséparables. Elles bougent simultanément, s’influencent l’une par rapport à l’autre. Le fascia thoraco-lombaire équilibre la tension générée par les mouvements de la colonne vertébrale et de la respiration créant ainsi une synergie entre le diaphragme et les activités quotidiennes de la personne.
Voici où ça devient intéressant pour vous.
À la base du crâne, on retrouve des petits muscles (je vous épargne les noms !) qui reçoivent un signal du fascia….thoraco-lombaire. Et oui ! Suite à ce signal, une pression sur nerfs, artères et veines commencera.
Les muscles sous-occipitaux possèdent des récepteurs qui sont mécano-sensibles et chimio-sensibles. Une pression anormale sur la colonne vertébrale et plus spécialement sur la dure-mère, qui protège la moelle épinière, causera un changement de tension sur ces muscles amenant, dans certains cas, la présence de maux de tête.
Pour la dernière partie, j’aborderai le rapport du SCI avec l’anxiété, la dépression et la perception de la douleur.
Laurent-Olivier Galarneau D.O.
Références :
Bordoni B, Marelli F, Morabito B, Sacconi B, Caiazzo P, Castagna R Low back pain and gastroesophageal reflux in patients with COPD: the disease in the breath. Int J Chron Obstruct Pulmon Dis. 2018; 13():325-334.
Enix DE, Scali F, Pontell ME The cervical myodural bridge, a review of literature and clinical implications. J Can Chiropr Assoc. 2014 Jun; 58(2):184-92.
Adeeb N, Mortazavi MM, Tubbs RS, Cohen-Gadol AA The cranial dura mater: a review of its history, embryology, and anatomy. Childs Nerv Syst. 2012 Jun; 28(6):827-37.
Kahkeshani K, Ward PJ Connection between the spinal dura mater and suboccipital musculature: evidence for the myodural bridge and a route for its dissection--a review. Clin Anat. 2012 May; 25(4):415-22.
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Les informations, y compris, mais sans s'y limiter, les textes, graphiques, images et autres éléments contenus sur ce site web sont uniquement à titre informatif. Aucun élément de ce site n'est destiné à se substituer à un avis médical professionnel, à un diagnostic ou à un traitement. Demandez toujours l'avis de votre médecin ou d'un autre fournisseur de soins de santé qualifié pour toute question que vous pourriez avoir concernant un problème de santé ou un traitement. Avant d'entreprendre un nouveau régime de soins de santé, ne négligez jamais l'avis d'un professionnel de la santé ou ne tardez pas à le demander à cause de quelque chose que vous avez lu sur ce site.
Le syndrome du côlon irritable revisité: première partie.
Dans la première partie, j’aborderai l’influence du syndrome du côlon irritable (SCI) sur le tonus des muscles abdominaux et du diaphragme, les douleurs lombaires et pelviennes et la mâchoire.
Les symptômes communiquent-ils entre eux ?
Les muscles abdominaux jouent un rôle bien important dans la stabilité de la colonne vertébrale mais aussi sur la pression de la cavité abdominale. Quand une personne est affectée par le SCI, le mécanisme de stabilité de la colonne vertébrale ne fonctionne pas proprement. Je prends en exemple la digestion après un repas.
Je vous explique.
Quelques heures après l’ingestion d’aliments, le diaphragme se contracte et les muscles abdominaux « au-dessus » du nombril se relâchent. Par la suite, la cavité abdominale se gonfle et peut provoquer des crampes souvent douloureuses. Dans des conditions normales, on observe un relâchement complet du diaphragme et des abdominaux.
Les anormalités sur le bassin et les voies aériennes
Au centre du diaphragme, on retrouve une portion tendineuse qu’on appelle le « centre phrénique ». Cette partie centrale contrôle les muscles du plancher pelvien et de la langue durant la respiration. Pourquoi la langue ?
Durant l’inspiration, la langue pousse vers l’avant pour ouvrir la bouche tandis que les muscles du plancher pelvien eux s’abaissent. À l’expiration, le contraire se produit.
Chez les gens atteints du SCI, le mécanisme respiratoire peut provoquer des douleurs pelviennes. En plus, certaines études ont pu démontrer qu’un affaissement de la langue durant le sommeil peut tendre la mâchoire.
Un précurseur à l’apnée du sommeil ?
Les douleurs lombaires
Les tensions sur la colonne vertébrale peuvent être relié au SCI. Le diaphragme joue un rôle important dans le changement de la posture. Souvent un changement de tension sur le diaphragme peut causer des douleurs lombaires.
L’articulation temporo-mandibulaire (mâchoire)
Une autre problématique qui affecte les gens avec le SCI est le déséquilibre de l’articulation temporo-mandibulaire communément appelée « A.T.M. ». Le mécanisme entre le diaphragme et la langue durant la respiration est à l’origine de la tension, de la douleur et même du serrement de l’A.T.M.
Comment ?
Par des connections neurologiques centrales (vous vous rappelez du centre phrénique ?) et périphériques (le nerf phrénique qui prend insertion sur la colonne cervicale).
C’est assez commun de retrouver une difficulté respiratoire, une condition d’apnée du sommeil combinées à des tensions à la mâchoire et, évidemment, le syndrome du côlon irritable.
Laurent-Olivier Galarneau D.O.